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Avec
le contrôle russe de la ville stratégique de Bakhmout au cours du week-end, le
projet néoconservateur sur l'Ukraine - comme tous les projets néoconservateurs
de politique étrangère avant lui - semble progresser rapidement vers l'échec.
Mais cela n'empêchera pas l'administration Biden de tenter d'extorquer
davantage d'argent à une Amérique déjà au bord de l'effondrement économique.
N'oublions pas non plus la bataille sur la "limite de la dette" qui
fait rage à Washington.
Les
dépenses intérieures inconsidérées de l'administration Biden sont un terrain
d'affrontement pour les parlementaires républicains, mais lorsqu'il s'agit des
dépenses sans fin pour le projet Ukraine, à quelques exceptions près, les deux
partis sont sur la même longueur d'onde. Du moins en ce qui concerne les
dirigeants du parti républicain.
Une
chose est sûre : nous pouvons compter sur le Congrès pour jeter de l'argent par
les fenêtres. Après tout, 20 ans de lutte contre les talibans en Afghanistan
nous ont permis d'obtenir... les talibans en Afghanistan ! Pour un coût
d'environ trois mille milliards de dollars. Mais le complexe
militaro-industriel, les groupes de réflexion qui poussent à la guerre et les
grands médias qui la glorifient ont tous été bien payés.
La
situation peut sembler sombre, mais c'est là que nous avons des raisons d'être
optimistes. Comme je l'ai toujours dit, il n'est pas nécessaire d'avoir une
majorité pour changer le cours d'un pays. Une minorité dévouée et animée par
les principes de la liberté peut produire des résultats incroyables.
Les
grands médias s'affolent du fait que sur les 48 milliards de dollars alloués à
l'Ukraine, il n'en reste plus que 6. Cela ne suffira pas à soutenir le
"projet Ukraine" pendant plus de quelques semaines. L'opinion
publique américaine s'opposant massivement à ce que l'on jette davantage
d'argent dans le trou noir de la corruption appelé "Ukraine", même
les politiciens sans principes vont commencer à écouter l'alliance
progressiste/conservatrice qui se dessine au Congrès et qui en a assez.
Au
Congrès, une minorité multipolaire fondée sur des principes va prendre le pas
sur une majorité corrompue et aveugle - avec le soutien du peuple américain. Et
c'est une bonne chose.
La
saison des élections est à nos portes, et même si nous aurions préféré recruter
une majorité de progressistes et de conservateurs/libertaires au Congrès pour
qu'ils adhèrent à notre point de vue selon lequel une centaine de milliards
pour l'Ukraine et une éventuelle Troisième Guerre mondiale ne sont pas une
bonne idée, nous devons néanmoins être satisfaits que les réalités politiques plaident
en notre faveur.
Les
communistes parlaient de la "convergence des forces", qui prenait en
compte des facteurs allant au-delà de la puissance militaire pour inclure la
politique et le "soft power". En gardant cela à l'esprit, il semble
probable qu'au fur et à mesure que l'opinion publique américaine s'opposera à
l'envoi sans fin de milliards à une Ukraine corrompue, avec la menace d'une
Troisième Guerre mondiale à la clé, les animaux politiques de Washington
commenceront à abandonner le navire en train de couler.
Alors
que le président Biden est clairement en train de vaciller - et que Robert F.
Kennedy Jr. est étonnamment bien placé dans les primaires - nous devrions nous
attendre à ce que les parlementaires commencent à abandonner en masse le
"projet Ukraine". Ce mouvement, mené par des conservateurs et des
progressistes de principe, fera sombrer à jamais le "Projet Ukraine"
des néoconservateurs et nous sauvera ainsi de l'anéantissement nucléaire
mondial. Il est à espérer qu'après ce désastre, les Américains se détourneront
définitivement des néocons.
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Titre original :
Biden’s
Running Out of Ukraine Money? Good.
Auteur : Ron Paul Ron Paul est un homme politique américain, membre de la Chambre des Représentants des États-Unis jusqu’en
2013, candidat à l’élection présidentielle en 1988 et candidat à la candidature
en 2008 et en 2012. Il continue de jouer un rôle actif dans les grands débats
politiques américains
Date de publication :
22 05 2023 in Ron Paul Institute
Traduction : Dialexis avec Deepl